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                            Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de
                            tradition orale. Renouant instinctivement avec ce
                            patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset
                            hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie
                            pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un
                            premier temps, de cet art basé principalement sur
                            l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. Il aurait pu garder et regarder cet
                            héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré
                            s'en emparer pour le renouveler, en associant le
                            sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre
                            procédé de composition fondé sur l’entrecroisement :
 - de langues : l’hébreu et l’arabe
                            notamment, avec le français, le latin, le
                            judéo-espagnol…
 - de musiques : maghrébo-andalouse,
                            judéo-espagnole, orientale, médiévale…
 - de différents modes d’expression
                            : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui,
                            pour la première fois, « entre en scène » dans le
                            répertoire Matrouz.
 
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